Extrait de l’article du site lepetitjournal.com

Est-il encore judicieux d’acheter un logement en Espagne ? Des experts répondent à cette question et expliquent pourquoi ce pays du Sud de l’Europe reste une excellente destination pour acheter un bien immobilier, que ce soit comme placement financier, habitation secondaire ou principale, ou un mélange des deux. Découvrez dans cet article les avantages qui font de l’Espagne un endroit privilégié pour investir dans ce secteur.

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L’organisation mondiale de la santé a indiqué que la Costa Blanca Sud offre l’un des meilleurs climats du monde pour la santé.

Parmi les raisons qui décident de nombreux Belges à investir en Espagne, le climat reste l’une des caractéristiques principales à ce nouveau choix de vie, particulièrement pour les personnes qui souffrent d’arthrite ou d’arthrose.

« One of the most environmentally perfect climates in the world. »

Au sud-est de l’Espagne, ce climat sec, ensoleillé et chaud même en hiver combiné à une faible humidité atmosphérique aide à lutter contre l’arthrose, l’arthrite autres pathologies liées aux articulations. La qualité de l’air y est excellente et la présence des marais salants renforce l’effet thérapeutique ambiant.
Les conditions météorologiques favorables au sud de la Costa Blanca améliorent véritablement l’efficacité du traitement de ces maladies rhumatologiques. Ce climat particulier atténue sérieusement les douleurs des personnes qui souffrent de douleurs articulaires.

Le soleil encourage l’activité physique extérieure

La pratique régulière, et même quotidienne, d’un sport s’impose parmi les méthodes naturelles qui apaisent les maux liés aux pathologies qui touchent les articulations.

Les hivers doux et l’ensoleillement qui caractérisent la météo de la Costa Blanca Sud encouragent nettement celles et ceux qui souffrent de rhumatismes à activer leurs muscles tous les jours avec une activité ludique physique extérieure, au bord des plages de sable, comme le vélo, la marche, le jogging, le golf, etc.

Les muscles et les tissus deviennent forts et souples. Ils protègent et soutiennent ainsi les articulations et atténuent la douleur.

La lumière, c’est bon pour le moral!

Et puis, c’est bien connu: la lumière influence positivement le moral des troupes! Avec environ 300 jours d’ensoleillement par an, le Sud de la Costa Blanca offre une vraie cure de luminothérapie à deux heures de vol de Bruxelles à peine. Ca fait rêver, pas vrai?

Témoignage

Georges de Namur: « Quand  je viens passer l’hiver à Vilamartin, mes douleurs au genou disparaissent après quelques jours sur place. De plus j’ai l’occasion de faire du vélo toute l’année sur les longues pistes cyclables équipées… »

Un climat doux et propice à l’activité extérieure pour votre seconde résidence vous tente? Découvrez nos biens immobiliers à vendre à la Costa Blanca Sud.

Découvrez notre article du 10 août 2016 paru dans la DH et qui traite de « comment acheter un bien à l’étranger ».

Nous nous penchons bien entendu, principalement sur les biens espagnoles…

Un coup de cœur lors de vos vacances ? 

Peut-être êtes-vous tombé durant vos récentes vacances sous le charme d’un petit village provençal, d’une plage de la Costa Brava ou encore d’une villa toscane.

Un coup d’œil aux annonces des agences immobilières locales vous a permis de découvrir quelques petites perles, à des prix somme toutes abordables. Alors, pourquoi ne pas franchir le pas et acheter un bien à l’étranger ?

C’est même devenu assez courant, à tel point que près d’une dizaine de Belges achètent en moyenne chaque jour un bien en Espagne. Reste la grosse question : comment financer un tel achat ? Votre banquier… belge sera sans doute votre partenaire privilégier.

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Acheter en Espagne ?

En quatre ans, les prix des logements ont chuté aux alentours de 20 % dans la péninsule ibérique. Et la baisse pourrait continuer au moins jusqu’en 2015. Voici nos conseils pour toute savoir des opportunités à saisir en Espagne… et des pièges à éviter.

 

Une maison avec trois chambres, proche de la mer dans la région de Valence, mise en vente à 100.000 euros… la valeur d’un studio à Nice. Depuis 2008, les prix des logements ont dramatiquement chuté en Espagne. On comprend pourquoi la clientèle étrangère est très friande, ces dernières années, du marché immobilier espagnol. En tête des acheteurs: « les Anglais, les Allemands, les Européens du Nord ainsi que les Russes », constate Nicolas Tarnaud, expert en immobilier européen. Français, faut-il également saisir cette opportunité de devenir propriétaire d’un bien de l’autre côté des Pyrénées? Nos réponses.

 

De combien les prix ont-ils baissé ?

Après avoir bien plus que doublé (+155%) en dix ans, les prix de l’immobilier se sont effondrés avec l’éclatement de la bulle en 2008. « Au début, la baisse a été très marquée, elle était de 8% chaque année, puis elle est passée aux alentours de 6% », indique Danielle Schweisguth, économiste à l’OFCE. Pour se retrouver à 6,8% en 2011, la quatrième année de baisse consécutive. Depuis l’éclatement de la bulle, « les prix ont reculé de 15% à Barcelone, de 22% en Andalousie, de 25% aux Baléares et aux Canaries », indique Nicolas Tarnaud, expert en immobilier sur le marché européen. « La baisse est encore plus marquée sur les régions côtières de la Méditerranée comme la Costa del Sol où elle est de 35% », note Cesar Oteiza, président du réseau immobilier idealista.com(l’équivalent de Seloger.com en Espagne). Sur l’ensemble de l’Espagne, le prix du mètre carré s’établit aux alentours de 2084 euros le m2, contre 2578 euros en France. Il tourne autour de 2 300 euros dans la capitale, alors qu’il est de 8 390 euros à Paris…

 

La baisse va t-elle continuer ?

Le marché va continuer à se corriger, notamment en raison du stock de logements excédentaires que l’on estime à plus de 800.000 (neuf et ancien). A cela s’ajoute la crise économique et financière qui fait toujours rage, aggravée par les plans de rigueur. Tous les indicateurs sont au rouge : le taux de chômage flambe, les saisies immobilières se multiplient, et les constructeurs mettent la clé sous la porte…Le nombre de transactions continue de chuter : -32% en février par rapport à février 2011, rapporte mercredi l’institut national de la statistique en Espagne. Résultat, « la baisse du prix du mètre carré pourrait s’établir aux alentours de 1440 euros d’ici à 2014 », estime Danielle Schweisguth. Un avis partagé par Nicolas Tarnaud: « si la conjoncture ne s’améliore pas, le marché va continuer à baisser de 5 à 15% suivant les régions dans les trois prochaines années ».

 

Où peut-on faire de bonnes affaires ?

Pour Santiago Mari Ribas, avocat et urbaniste en Espagne, il est conseillé d’attendre la chute des prix dans les zones où la demande est excédentaire comme sur la Costa del Sol. En revanche, c’est le bon moment d’investir « dans une zone où la demande n’est pas excédentaire et le bien rare ». C’est le cas à Formentera et Ibiza où « les prix sont au plus bas ». Pour des grandes capitales telles que Madrid et Barcelone, « c’est le moment de s’y intéresser », estime Nicolas Tarnaud. « Le marché immobilier espagnol n’a jamais été aussi attractif pour les Français. Dans les régions de Catalogne, Valence, d’Andalousie, de Séville -qui représentent 60% des ventes- l’acheteur peut y trouver de très bonnes opportunités pour des biens de standing bien localisés ». Exemple à l’appui, un appartement de 60m2 acheté sur les Ramblas, la rue principale au coeur de Barcelone, s’est récemment conclu à 150 000 euros. « Les prix à Barcelone et à Madrid sont deux à trois fois moins chers qu’à Paris pour des biens similaires », indique M.Tarnaud.

Autre raison d’investir: la taxe foncière qui reste 30% moins chère en Espagne. Enfin, les affaires sont possibles car l’heure est au rabais. Le contexte baissier laisse place à la négociation. « Il faut négocier les prix et faire des offres agressives », indique Cesar Oteiza. C’est d’ailleurs pour cette raison, selon lui, qu’il ne faut pas attendre la fin de la baisse. « Face à des vendeurs pressés tels que les banques, les acheteurs ont la main et les remises peuvent aller de 15 jusqu’à 20% », renchérit Nicolas Tarnaud. Avant de poursuivre, « Crise oblige, les banques doivent faire de nouvelles concessions pour conclure la vente ».

 

Quels sont les pièges à éviter ?

Il faut bien sûr investir dans un lieu bien desservi, surtout s’il s’agit d’un investissement locatif. L’idéal pour acheter en Espagne, c’est de le faire à proximité d’une capitale, de la vie nocturne et culturelle, mais aussi dans un bâti de qualité. Rappelons que l’Espagne a construit massivement des logements. En 2004, la péninsule ibérique a construit 700 000 logements, soit autant que la France et la Grande Bretagne, alors qu’elle n’a que 40 millions d’habitants. Résultat, il existe ce que l’on appelle les « villes fantômes », comme El quinon, près de Cordoue, rapporte le journal l’Echo. Ces endroits sont à fuir, tout comme les résidences sur les régions côtières. L’exemple phare est la Costa del Sol où beaucoup d’immeubles des années 70-80, proches de la côte présentent de nombreux défaut et sont de mauvaise qualité. Pour preuve, ils ont subi d’importantes décotes.

Acheter une maison en Espagne ?

De plus en plus de Belges achètent une maison à l’étranger.

Acheter une maison en Espagne séduit de nombreux propriétaires, tout comme la France. L’éclatement de la bulle immobilière ou la désertification de certaines régions plus rurales entraînent une chute des prix. Autre raison: les gens cherchent à éviter l’augmentation des taxes sur les résidences secondaires chez nous

 

En 2013, 2 501 Belges ont acquis une résidence secondaire en Espagne. Cela représente 3 804 maisons, villas ou appartements. Et pour les trois premiers mois de 2014, 1 057 propriétés espagnoles ont déjà été vendues à des Belges, soit une hausse de 27% par rapport à la même période l’année dernière. L’explication? En Espagne, les prix des habitations ont baissé continuellement en Espagne depuis l’éclatement de la bulle immobilière (-37% sous le pic de 2008).

 

France, Turquie, Grèce et même Autriche aiguisent aussi l’intérêt des propriétaires belges. Ces derniers sont d’ailleurs 140 000 à posséder une maison à l’étranger. Un marché en pleine croissance. Pour preuve, l’existence de Second Home, le salon de la seconde résidence, qui aura lieu du 26 au 28 septembre à Brussels Expo.

 

Pour acheter une maison en Espagne, rendez-nous visite du 26 au 28 septembre !

Les Belges n’ont jamais été aussi nombreux à acheter une habitation en Espagne que l’année dernière. En six ans de temps, leur nombre a en effet quintuplé, à 3.804. Aucun pays ne fait mieux proportionnellement à son nombre d’habitants, lit-on mardi dans De Tijd.

 

En 2013, 2.833 Belges ont acquis une seconde résidence en Espagne, surtout sur la Costa Brava. Un chiffre multiplié par sept depuis le début de la crise. Les achats d’une habitation comme résidence fixe y ont quant à eux été multipliés par trois, à 971.

 

Cet intérêt croissant des Belges est simple à expliquer:

Les prix de l’immobilier ont fortement chuté ces dernières années en Espagne. Dans la région de Valence, le Belge payait une habitation en moyenne 129.448 euros l’année passée.

Compte tenu de la dégringolade des prix de l’immobilier en Espagne, je souhaiterais acheter une villa sur la Costa del Sol. Les prix des logements vont-ils continuer à baisser dans ce pays ?

 

Ces dernières années, les prix de l’immobilier espagnol ont chuté de plus de 30 % en moyenne. Ceci ne signifie cependant pas que cette tendance va se poursuivre, au contraire même. Il faut savoir que les prix sont considérablement influencés par la localisation du bien ainsi que pas l’offre et la demande sur place. Les spécialistes estiment qu’un tournant a été atteint.

 

Nous avons interrogé Marleen De Vijt, gérante de Azull Benelux qui est spécialisé dans la vente aux Belges de biens immeubles situés dans l’est et le sud de l’Espagne. «La hausse des prix annoncée est la conséquence de plusieurs facteurs. Les développeurs immobiliers ont recommencé à construire, surtout dans les régions côtières à la Costa Blanca et dans la région de Murcie. Ajoutez à cela le fait que la demande de logements et d’appartements modernes dépasse actuellement l’offre.»

 

Quel montant faut-il investir pour l’instant ? Marleen De Vijt nous répond : «En moyenne, un Belge débourse entre 150.000 et 160.000 euros — frais compris — à la Costa Blanca. Sur la Costa del Sol, c’est environ 100.000 euros de plus, soit plus ou moins 250.000 euros. Pour l’instant, les frais s’élèvent en moyenne à 14 %. Ces frais comprennent la TVA — 10 % dans toute l’Espagne — ou la taxe de transfert — qui varie d’une région à l’autre et qui est de 8 % ou plus, les frais de notaire, les taxes et les honoraires d’un avocat. Au-delà de ça, il faut compter chaque année sur 2.500 à 3.500 euros de frais récurrents comme les impôts immobiliers espagnols, les charges communes, les assurances…»

Les Belges investissent de plus en plus dans l’immobilier en Espagne. Au deuxième trimestre, ils ont acheté 1.072 biens immobiliers dans ce pays, dont 812 secondes résidences, rapportent De Tijd et L’Echo jeudi. Proportionnellement, le Belge apparaît même comme le premier investisseur immobilier en Espagne. La crise économique, qui s’est accompagnée d’une crise immobilière en Espagne, a entraîné une surcapacité de biens disponibles et une chute des prix, de 37% en moyenne depuis 2007. Une baisse qui se manifeste aussi dans le secteur des secondes résidences.

 

Mais maintenant que le gros de la crise financière est passé, souligne L’Echo, les acheteurs étrangers semblent de nouveau intéressés par l’immobilier espagnol: au deuxième trimestre 2013, 14.500 habitations ont été vendues à des acquéreurs étrangers, ce qui représente une hausse de 22% par rapport au deuxième trimestre 2012. Avec 15% des transactions, les Britanniques sont les premiers acheteurs étrangers, devant les Français (10,7%), les Russes (8,7%), les Allemands (7,6%) et les Belges (7,5%). En 2007, les Belges ne représentaient encore que 2% des achats de biens immobiliers en Espagne par des étrangers.

 

Le Belge, qui apparaît proportionnellement comme le premier investisseur immobilier en Espagne, achète surtout des résidences secondaires dans le nord et le sud de la Costa Blanca (Alicante, Altea, Calpe) ainsi qu’à la Costa del Sol (Malaga, Marbella).

 

Cet attrait des Belges pour l’Espagne semble aller de pair avec une forte baisse des transactions immobilières à la Côte belge. Une baisse que les agents immobiliers expliquent, entre autres, par la hausse de la fiscalité belge sur les secondes résidences, de nombreuses communes de la Côte belge ayant augmenté leurs taxes communales.

Acheter une maison en Espagne ?

De la neige en avril? Très peu pour vous. C’est décidé: vous voulez une résidence secondaire au soleil. Et de préférence pas trop chère. L’Espagne et son marché immobilier sinistré vous appellent! Mais restez prudent. Les affaires ne tombent pas du ciel, et la rentabilité n’est pas toujours au rendez-vous. C’est décidé, vous allez profiter de la crise immobilière en Espagne pour vous acheter un appartement. Si les prix continuent à baisser, ne comptez toutefois pas sur une affaire en or comme il était encore possible d’en faire il y a trois ans…

Rêvons un peu… Vous disposez de 150.000 euros. Vous en avez marre de passer l’été sous la pluie. Chaque année, pour les vacances, vous louez une maison en Espagne. Et finalement, vous l’aimez bien, ce pays. Vous y passeriez plus de temps, si vous le pouviez. Et puis votre retraite serait plus douce au soleil. Peut-être même que vous pourriez gagner de l’argent en louant votre maison lorsque vous ne l’occupez pas? Vous vous y voyiez déjà… L’Espagne, son soleil, ses paellas, ses plages et ses jambons crus millesimés. Tout cela sent bon le cliché. Tout comme ses affaires immobilières à la pelle! N’avez-vous d’ailleurs pas déjà entendu qu’en Espagne, « on peut avoir une maison huit chambres avec parc arboré et vue sur mer dans un quartier ultrachic pour 150.000 euros« ? Ah oui, vraiment?

Permettez-vous de douter… Car il paraît aussi qu’en Espagne, les arnaques immobilières sont légion. Et il se dit aussi que les bonnes affaires se font de plus en plus rares, car d’autres, plus rapides que vous, les ont raflées… avant vous. Et si vous voulez parier sur un rebond de l’immobilier pour empocher une bonne plus-value, armez-vous de patience. La croissance, ce n’est pas pour demain. Dans l’immédiat, les prix devraient continuer à baisser… Alors, devez-vous mettre à la poubelle votre rêve espagnol ? Si vous envisagez un achat « plaisir » d’avantage qu’un réel investissement: pas du tout. Le marché immobilier espagnol a plongé de 35% depuis 2007, il recèle donc indéniablement de très bonnes affaires. Sachez seulement, avant d’entamer vos recherches, que les perles sont plus rares qu’on ne le croit et que le marché immobilier n’a pas encore touché le fond (il pourrait encore baisser de 8% cette année, selon ING). Quant à la rentabilité, sachez aussi que la location de votre bien en Espagne ne devrait pas générer un rendement vraiment supérieur à celui que vous pourriez obtenir en Belgique…

Biens « parasites »

S’il est toujours temps de profiter de la décote du marché immobilier espagnol, il est moins facile aujourd’hui de tomber sur les bonnes affaires d’il y a trois ans. « Actuellement, il y a tellement de demande qu’il faut aller vite et mettre parfois plus d’argent sur la table pour remporter le bien« , constate Jean-Christophe Dumont. « D’autant plus que ce sont les biens les moins intéressants qui restent encore sur le marché« , prévient-il. Le marché immobilier espagnol, complètement faussé par l’excès de construction dans les années 2000, aura besoin de cinq ans, selon lui, pour être nettoyé de ses biens parasites invendables. Ainsi, Xavier (prénom d’emprunt), aujourd’hui propriétaire d’un appartement à Alicante, se souvient: « concernant les prix, il y a de tout: de bonnes et de moins bonnes affaires. Il y a moyen de trouver bon marché mais il ne faut pas s’attendre à des miracles. En ce qui nous concerne, on a visité beaucoup… et nous avons eu beaucoup de déceptions« .

Attention aux arnaques

Si vous décidez de vous passer des services d’un agent immobilier belge dans votre recherche, sachez que vous n’êtes pas à l’abri d’une arnaque. Les cas suivants ont déjà été rencontrés par des acheteurs belges: une piscine construite sur le terrain du voisin, un héritage de dettes du propriétaire précédent, un bien construit illégalement, etc. D’autant plus que le métier d’agent immobilier en Espagne n’exige pas d’accès à la profession… C’est pourquoi il est prudent de se réserver les services d’un avocat spécialisé qui évitera les mauvaises surprises, étant donné qu’en Espagne, le notaire ne mène pas d’enquête sur le bien comme c’est le cas en Belgique… Par exemple, il ne vérifie pas si le bien est couvert par une hypothèque ou si le propriétaire a des dettes fiscales!

Un vrai produit financier?

Si vous étudiez l’achat d’un appartement en Espagne dans le but de le mettre en location à l’année via des baux de longue durée, le rendement risque de ne pas être au rendez-vous, les locataires étant très protégés par la loi par rapport au bailleur. En revanche, si vous cherchez à rentabiliser au mieux votre résidence secondaire, la meilleure option est de la rendre disponible à la location la majeure partie de l’année. Ainsi, l’agence NewConcept Immobilière propose à ses clients de contracter un « leasing agreement ». L’acheteur touche pendant trois ans un rendement brut de 5% (3,75% net) et ne peut disposer de son bien en Espagne que trois semaines par an. Le reste du temps, il est loué par le promoteur. Le rendement locatif n’est donc pas plus élevé qu’en Belgique, mais il permet une rentrée d’argent régulière et a le mérite de sa simplicité. Si vous mettez vous-même votre bien en location, sachez que l’Espagne taxe à 25% les revenus locatifs que vous devez donc déclarer au fisc espagnol (lire encadré ci-contre). Enfin, si vous espérez comptez sur une plus-value sur la vente de votre bien dans plusieurs années, gardez à l’esprit que l’Espagne taxe les plus-values immobilières, selon une règle dégressive en fonction du nombre d’années que vous l’aurez eu en votre possession.

Faut-il déménager en Espagne…

Est-il vrai que mes enfants ne paieront pas de droits de succession si je déménage en Espagne ?

C’est en partie vrai. Pour la perception des droits de succession, certains pays ne se basent pas sur le domicile du défunt.

L’Espagne par exemple ne prélève des droits de succession que si vos enfants habitent aussi dans ce pays. Toutefois, si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier en Espagne, vos héritiers devront payer des droits de succession espagnols sur le bien, quel que soit l’endroit où ils vivent. Mais si vous habitez en Espagne et vos enfants en Belgique et que vous ne possédez que des biens meubles, aucun droit de succession ne devra être payé (ni en Belgique, ni en Espagne). A noter que votre déménagement doit être effectif et réel.

Inutile donc d’envisager de passer vos hivers uniquement en Espagne. De même, changer simplement d’adresse ne vous rapportera rien s’il s’avère que vous avez encore des intérêts professionnels ou autres en Belgique ou que vous avez des biens immobiliers en Belgique.

Si tel est le cas, le fisc vous considérera comme un contribuable belge et vos héritiers devront payer des droits de succession dans notre pays.